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URY Olivier

La ferme maraîchère "du Jardin des Liens" a vu le jour au printemps 2020. Toute la production est certifiée en Agriculture Biologique. Mon sol est amandé avec du compost végétal, du fumier, de la tonte et du bois broyé. J’ai fait le choix de n’utiliser aucun engrais organique transformé par l’industrie. Ces engrais que sont le guano, la poudre de corne, de sang séché (etc…) sont trop souvent importés de pays lointains. L’énergie mise en œuvre pour les acheminer ne me semble pas être en adéquation avec l’idée que je me fais de l’agriculture biologique. Je ne rentrerai pas dans le débat mais il faut savoir que l’extraction du guano au Pérou est un véritable calvaire pour les ouvriers. La surface exploitée est d’environ 3000m2 sur une surface totale de 8500 m2. D’ici 3 à 4 ans certaines parcelles seront cultivées selon les méthodes du Maraichage sur Sol Vivant. Cette méthode me permettra de gérer la fertilité de mes parcelles en intercalant des plantes que l’on nomme engrais vert. Cette technique a aussi le mérite de ne plus travailler le sol .C’est le quatuor plante, soleil, eau et organisme du sol qui prennent en charge la fertilité du sol. Pour ce qui est des associations de cultures, je m’inspire des travaux de Jean-Martin Fortier, Eliot Coleman et de Charles et Perrine Hervé Gruyer. Ces maraichers ont remis au gout du jour les techniques mises en place par les maraichers Parisiens au 19ème siècle. L’exploitation n’est quasiment pas mécanisé, 95% du temps travaillé ce fait à la main. C’est une des idées forte de la Permaculture :(que l’on réduit trop souvent à de la culture sur bute en mandala !) Imaginer une agriculture pérenne dans un Monde ou les ressources minières et le pétrole en particulier seront tôt ou tard de plus en plus rare, ou extrêmement couteusent à extraire. La bonne nouvelle c’est que l’on sait aujourd’hui qu’en revenant à une agriculture de proximité, en remettant au gout du jour tous les métiers qui pourront graviter autour du monde agricole (forgeron pour les outils par exemple) , boulanger, meunier, etc….etc…l’on pourra recréer de l’emploi localement , et de la vie dans les villages ! Ce même constat peut se transposer en ville et dans sa périphérie : Se nourrir et vivre à coté de ce que l’on fait pousser ! A bientôt Amicalement Olivier

Certifié Agriculture biologique

Production bio